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Les Maux de l'Ame
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24 juin 2010

CHAPITRE II - Petite enfance et arrivée du petit frère

Ludivine, petite blondinette était un bébé fragile. Ses parents l’amenèrent dans les hôpitaux pour lui faire soigner un eczéma sévère. Celui-ci finit par guérir mais fût reléguer par un asthme sévère et des crises de foie très importantes.18 mois après sa naissance, un petit Bruno arriva dans le foyer.

Ce fut le bonheur pour Léontine d’accueillir un fils. Comble de joie il s’annonça le jour de son anniversaire. Le papa de Ludivine qui était toujours en admiration devant sa petite fille fut déçu de voir son fils.

En effet, grandes oreilles bébé tout rouge, rien à voir avec sa petite blondinette au teint de porcelaine.  Un enfant reste un enfant et est toujours beau, mais c’était l’image que l’on donnait du petit Bruno qui ne le méritait pas,  car c’était un beau petit blondinet aux yeux bleus.

Pour que sa petite famille vive le mieux possible, René après son travail en usine, rentrait deux heures à la maison pour repartir travailler dans un garage plusieurs heures par nuit.

Très vite on dit à Ludivine que c’était pour payer les frais médicaux de sa mauvaise santé que le papa devait travailler aussi la nuit.

Les Noëls, les fêtes, les anniversaires, tous les fériés les repas n’étaient que souffrancesVoir tout le monde en famille se régaler, rire, plaisanter était très difficile pour elle.

Elle regardait sa famille rire, manger et s’amuser ; pour elle de l’eau de vichy et des pâtes à potage, même ça ne passait pas.Petite elle faisait pipi au lit et oui…..

Ses parents l’amenèrent à l’hôpital Saint Anne à Paris, spécialiste des malades mentaux, pour lui faire passer des tests quand à son intelligence, vu le problème qu’elle rencontrait.

Elle avait d’autres petites copines de 6/8 ans à qui il arrivait parfois ce désagrément et que l’on amenait pas dans des services pour vérifier l’intelligence !!!

Ludivine était très proche d’un de ses grands pères qui était aussi son parrain, ainsi que de sa tante. Elle pouvait se confier à eux deux et cela lui faisait un bien immense.

Dans son cœur, son grand père était son père et sa tante fit souvent office de maman même à l’âge adulte. Quand elle eu de graves soucis c’est à sa tante qu’elle se confiait, c’était elle qui l’écoutait, la conseillait.

Grâce à cette tante, elle comprit tout seule que ses « pipi au lit » venaient du manque d’amour que ses parents avaient pour elle.

La vie se déroulait entre les séances dans les hôpitaux pour les crises d’asthme, les jours allongées chez elle, les nuits aux fenêtres.Tout ceci bien sûr entraînait le manquement de l’école ; mais Ludivine aimait beaucoup l’école et travaillait seule.

Ludivine et Bruno n’avaient pas deux de différence, leurs jeux étaient les mêmes, leurs joies d’être ensemble était quelque chose à voir !! On aurait presque dit des jumeaux ; l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre était très forte et était là pour la vie.

A l’âge de 5 ans, Bruno tomba gravement malade. Un problème sérieux au cœur. Hôpitaux, Maisons de repos etc…. Les médecins ne se prononçaient pas sur sa survie...

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