Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les Maux de l'Ame

Les Maux de l'Ame
Publicité
Archives
24 juin 2010

Chapitre III - L’arrivée d’une petite sœur

Une nouvelle pendant cette période fit son apparition : une nouvelle naissance prévue au printemps.

Ludivine sauta au plafond de joie, elle s’imaginait jouer à la poupée« en vrai » et ce fut le cas.Au moment de la naissance elle fut confiée à une cousine.

Pendant cette période elle ne fut pas malade, très heureuse dans cette famille où il y avait son cousin Louis avec qui elle s’entendait super bien.

Chaque jour, elle attendait le facteur car sa maman lui avait dit qu’une grande enveloppe rose ou bleue arriverait pour indiquer l’arriver d’une ns petite sœur ou d’un petit frère.

En ce temps là, le téléphone n’existait pas…Que ce soit l’un ou l’autre elle était heureuse de voir arriver ce bébé. Le rêve de toute petite fille de 8 ans je crois.Un beau matin, l’enveloppe tant attendue arriva.

Elle était rose et on laissa à Ludivine la joie de l’ouvrir et de lire la grande nouvelle à toute la petite famille où elle se trouvait.

Une petite sœur ! Quelle joie pour Ludivine ; elle allait pouvoir combler son manque d’affection en en donnant beaucoup à sa petite sœur.

Elle attendit encore une bonne semaine de pouvoir rentrer chez elle en se disant qu’elle n’oublierait jamais tous les bons moments passés chez les cousins de sa mère.

Son retour chez ses parents se passa bien, elle prit sa petite sœur dans ses bras et aida sa maman à s’en occuper. Un rôle qui lui plaisait beaucoup.

Publicité
Publicité
24 juin 2010

CHAPITRE II - Petite enfance et arrivée du petit frère

Ludivine, petite blondinette était un bébé fragile. Ses parents l’amenèrent dans les hôpitaux pour lui faire soigner un eczéma sévère. Celui-ci finit par guérir mais fût reléguer par un asthme sévère et des crises de foie très importantes.18 mois après sa naissance, un petit Bruno arriva dans le foyer.

Ce fut le bonheur pour Léontine d’accueillir un fils. Comble de joie il s’annonça le jour de son anniversaire. Le papa de Ludivine qui était toujours en admiration devant sa petite fille fut déçu de voir son fils.

En effet, grandes oreilles bébé tout rouge, rien à voir avec sa petite blondinette au teint de porcelaine.  Un enfant reste un enfant et est toujours beau, mais c’était l’image que l’on donnait du petit Bruno qui ne le méritait pas,  car c’était un beau petit blondinet aux yeux bleus.

Pour que sa petite famille vive le mieux possible, René après son travail en usine, rentrait deux heures à la maison pour repartir travailler dans un garage plusieurs heures par nuit.

Très vite on dit à Ludivine que c’était pour payer les frais médicaux de sa mauvaise santé que le papa devait travailler aussi la nuit.

Les Noëls, les fêtes, les anniversaires, tous les fériés les repas n’étaient que souffrancesVoir tout le monde en famille se régaler, rire, plaisanter était très difficile pour elle.

Elle regardait sa famille rire, manger et s’amuser ; pour elle de l’eau de vichy et des pâtes à potage, même ça ne passait pas.Petite elle faisait pipi au lit et oui…..

Ses parents l’amenèrent à l’hôpital Saint Anne à Paris, spécialiste des malades mentaux, pour lui faire passer des tests quand à son intelligence, vu le problème qu’elle rencontrait.

Elle avait d’autres petites copines de 6/8 ans à qui il arrivait parfois ce désagrément et que l’on amenait pas dans des services pour vérifier l’intelligence !!!

Ludivine était très proche d’un de ses grands pères qui était aussi son parrain, ainsi que de sa tante. Elle pouvait se confier à eux deux et cela lui faisait un bien immense.

Dans son cœur, son grand père était son père et sa tante fit souvent office de maman même à l’âge adulte. Quand elle eu de graves soucis c’est à sa tante qu’elle se confiait, c’était elle qui l’écoutait, la conseillait.

Grâce à cette tante, elle comprit tout seule que ses « pipi au lit » venaient du manque d’amour que ses parents avaient pour elle.

La vie se déroulait entre les séances dans les hôpitaux pour les crises d’asthme, les jours allongées chez elle, les nuits aux fenêtres.Tout ceci bien sûr entraînait le manquement de l’école ; mais Ludivine aimait beaucoup l’école et travaillait seule.

Ludivine et Bruno n’avaient pas deux de différence, leurs jeux étaient les mêmes, leurs joies d’être ensemble était quelque chose à voir !! On aurait presque dit des jumeaux ; l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre était très forte et était là pour la vie.

A l’âge de 5 ans, Bruno tomba gravement malade. Un problème sérieux au cœur. Hôpitaux, Maisons de repos etc…. Les médecins ne se prononçaient pas sur sa survie...

24 juin 2010

CHAPITRE I - La vie avant une vie

René avait 26 ans ; il habitait en région parisienne. Ses parents étaient d’origine très modeste.  Il était mécano dans un garage de la région parisienne ; s’entendait très bien avec ses patrons. La patronne avait une petite soeur de quatorze ans sa cadette qui venait parfois au garage.

Léontine, la petite sœur, n’avait pas 19 ans quand René tout timide lui offrit des macarons et l’invita à venir manger des gâteaux.  Employé très sérieux il eut la bénédiction des patrons et des parents de Léontine pour cette sortie.

Il pris l’habitude de lui en offrir souvent, et très rapidement, il demanda sa main à ses parents.Le mariage fut célébré quelques mois plus tard car les jeunes gens très sérieux se devaient d’attendre le jour J… 

Les photos de ce mariage se limitèrent à des photos des mariés et personne d’autre ne fut pris en photo.De nombreux problèmes se déroulèrent toute la journée mais la personne qui m’a expliqué tout ceci est décédée ; je n’ai pas assez d’éléments pour vous les raconter

Après le mariage, ils s’installèrent chez les parents de René, qui étaient d’un milieu très modeste. L’eau courante n’existait pas dans la maison ; une simple pompe à bras qu’il fallait activer par tous les temps. Tout était très limité et la vie très difficile.L’entente n’était pas bonne entre les beaux parents et la belle fille….

Restait à savoir les pourquoi et les comment… Le beau papa d’origine italienne n’était facile à vivre pour personne.Léontine venait d’une famille assez bourgeoise et complètement différente. Un simple exemple vous fera comprendre la différence des deux familles.

Lors de sa communion solennelle pendant la guerre, Léontine avait une robe de communiante d’une grande beauté toute en organdi qui ressemblait plus à une robe de mariée qu’à une robe de communiante.

Dans ce jeune couple l’amour règnait en maître et ces différences ne posaient aucun problème.Deux mois après le mariage, un bébé s’annonçait….Cette nouvelle fut accueillie avec joie par René mais apparemment  pas par Léontine…Cette dernière continua à faire beaucoup de moto et de stock-car avec son mari

Une petite fille qui porta le prénom de Ludivine naquit qui fit apparemment beaucoup souffrir sa mère. Celle-ci d’ailleurs commença à lui dire à l’âge de 5/6 ans : « si ça se trouve tu n’es pas ma fille car une autre femme dans la même pièce à côté de moi à eu un autre bébé en même temps ; ils ont sûrement mélangé les bébés »… !!!!

Inutile de vous dire que l’enfance de Ludivine ne fut pas très rose….

24 juin 2010

AVANT-PROPOS

Vous trouverez ici, alimenté chaque jour l’histoire de Ludivine.

Ce roman commence avant sa naissance, et continue bien des années après. Il n’y a pas de mot FIN à cette histoire pour le moment.Je vous souhaite une bonne lecture ; j’ai hâte de connaître vos réactions : si je dois continuer ou m’arrêter là…..

Si cela vous intéresse je continue.....

Accrochez-vos ceintures et suivez moi si le coeur vous en dit ; merci.

compteur gratuitlien

24 juin 2010

Compteur

Publicité
Publicité
Publicité